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"Récupération d'énergie par couplage piézoélectrique et magnétostrictif"

Thomas Lafont, G2Elab

Département Mécatronique - Promotion 2006

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  • Ville d'origine : Lasalle (Gard)
  • Prépa. d'origine : MPSI puis PSI* au lycée Fermat, à Toulouse
  • Admission  : concours 1re année
  • Projet de 1re année : Conception d'un bras articulé
  • Projet de 2e année : Conception d'un kart hybride
  • Agrégation : génie électrique (rang : 4)
  • Master 2 : à l'École Polytechnique de Louvain à l'UCL (Louvain-La-Neuve, Belgique) en échange Erasmus avec l'Université de Rennes 1. "Je souhaitais avoir une expérience à l'étranger (francophone, certes) et découvrir un système de formation différent. Le stage, par exemple, est intégré aux 2 semestres de M2 (les cours sont tout de même essentiellement au 1er semestre pour laisser plus de place  à la recherche au 2nd semestre). Le choix de la Belgique a été orienté par les contacts que nous avions déjà sur place : Damien Grenier, PU au sein du département Mécatronique, y a enseigné et Jonathan Denies, élève de l'EPL est venu en M1 partager des cours avec nous. Il poursuit actuellement en thèse, en co-tutelle avec l'ENS Cachan - Bretagne."
En quelques mots, pouvez-vous nous expliquer votre sujet de thèse  ? "J'effectue mon doctorat au G2elab à Grenoble dans l'équipe µ SYSTEMES (micro-Systèmes Magnétiques). Je cherche dans cette thèse à développer une solution répondant à la problématique : « Comment convertir de l'énergie magnétique dans des cas de mouvement lent avec des dispositifs de petites tailles ? » La solution que nous proposons consiste à coupler mécaniquement deux matériaux. Un matériau piézoélectrique qui lorsqu'on le déforme produit une tension électrique exploitable et un matériau magnétostrictif qui se déforme en présence d'un champ magnétique. L'utilisation typique du dispositif développé peut être la détection autonome d'ouverture d'une porte ou d'une fenêtre. En effet même si le mouvement est relativement lent on peut récupérer suffisamment d'énergie pour envoyer une trame de donnée à une base centrale." Que retenez-vous de vos années passées à l'ENS ? "Ce que je retiens de mes années à l'ENS :
  • Une formation de très grande qualité et encore très « généraliste ».
  • Mes compétences de mécanique me servent encore,  même si je travaille dans un laboratoire d'électricité.
  • L'accès à un réseau d'anciens qui partagent ce statut.
Au final, nous gardons l'envie de nous revoir et de partager nos expériences, dorénavant très différentes, nouvelle preuve de la diversité qu'offre la filière mécatronique."

Mise à jour le 11 octobre 2011