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"Fabrication additive de pièces multimatériaux"

Pierre Muller, IRCCyN

Département Mécatronique - Promotion 2006

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  • Ville d'origine : Reims
  • Prépa. d'origine : PTSI-PT au Lycée Roosevelt (Reims)
  • Admission : concours 1re année
  • Projet de 1re année : conception et réalisation d'un bras articulé motorisé à six degrés de liberté
  • Projet de 2e année : modification d'un kart à motorisation thermique en kart à motorisation hybride thermique / électrique.
  • Agrégation : mécanique (rang : 2)
  • Master 2 : mécanique et sciences pour l'ingénieur, spécialité mécatronique à l'Université de Rennes 1
  • Autres éléments significatifs (stage à l'étranger, etc.) :
    • Stage en 2e année (2 mois) à l'office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA), à Châtillon : Validation de l'approche énergétique G-theta pour la propagation de fissure 3D
    • Stage en 4e année (6 mois) à l'IRCCyN, Nantes : Réalisation d'un outillage modèle à l'aide d'un procédé de fabrication additive par projection de poudre
    • Activités au sein de l'école : BDE et CVI
En quelques mots, pouvez-vous nous expliquer votre sujet de thèse ? "J'effectue ma thèse sur la "Fabrication additive de pièces multimatériaux" à IRCCyN (UMR CNRS 6597) sous la direction de Pascal Mognol (ENS Cachan - Bretagne) et Jean-Yves Hascoët (École Centrale Nantes). La fabrication additive, issue des technologies de prototypage rapide, permet de réaliser tout type de géométrie complexe grâce à la superposition de nes couches de matière. Les matériaux utilisés, généralement sous forme de poudre, sont assemblées après fusion - à l'aide d'une source d'énergie - et solidication. Les procédés permettent l'utilisation de matériaux divers et haut de gamme, la prochaine grande évolution de la fabrication additive réside dans la capacité à réaliser des pièces multimatériaux à gradient ou Functionally Graded Materials (FGM). Les FGM sont des matériaux dont la composition et la microstructure changent graduellement d'une partie à une autre. La structure caractéristique des FGM permet de choisir la distribution des propriétés pour réaliser les fonctions voulues, il est possible de réaliser des gradients au niveau des propriétés physiques, chimiques, biochimiques ou encore mécaniques. Les verrous scientifiques sont encore nombreux et la réalisation de pièces fonctionnelles multimatériaux n'est pas encore effective. Nous proposons de mettre en place une méthodologie pour fabriquer des pièces complexes multimatériaux. Cette méthodologie doit permettre à l'utilisateur d'obtenir les informations nécessaires à la fabrication d'une pièce à partir de sa conception." Que retenez-vous de vos années passées à l'ENS ? "La formation dispensée est pluridisciplinaire et enrichissante. Elle m'a permis d'avoir des connaissances solides dans les domaines de sciences de l'ingénieur. J'ai également acquis des méthodologies de réflexion, d'organisation et de présentation sur lesquels je m'appuie tous les jours pour mon travail de recherche et d'enseignement. Évidemment je n'oublie pas les à-côtés, les rencontres, la Bretagne et tout ce qui va avec... En résumé, quatre très bonnes années."

Mise à jour le 11 octobre 2011